On n'y mettrai pas de thème ni de mot proprement adapté mais plutôt l’expression de Shakespeare « To be or not To be ! » .
En premier lieu, il reste très certain que l’on ne connaît pas assez Shakespeare puisque cet auteur anglais qui a vécu une époque très ancienne , n’est pas abordable pour n’importe qui . Ceux qui ont fait du théâtre le connaissent, c’est évident, et seuls ceux qui ont beaucoup lu savent de quoi je parle réellement, il n’est à mon goût pas assez mis en avant ! C’était un écrivain, peut-être et sûrement, le seul dans toute la littérature et la philosophie qui vivait très intensivement sa vie, c’est-à-dire, qu’il vivait à plein poumon.
Il écrivait pendant ses périodes vastes et inspirées et vivait son existence en mordant la vie ou les plaisirs à pleine dents, tout en séduisant les femmes de tous les milieux avec sa gueule mythique de jeune rebelle jusqu’à descendre dans les bas-fonds pour oublier ! Son œuvre est mêlée de comédies et de tragédies. Au moment où il écrivait et au beau milieu de « Roméo et Juliette » dont le nom est connu de tous, il écrit une phrase qui a fait le tour de la planète et de tous les arts qui s’intitulait : « To be or not To be, That is the question ! »
Mon but n’est pas de la traduire ni de la décortiquer mais plutôt de montrer le « To be » qui n’est autre que « d’être » un homme avec son cœur, ses sentiments, ses larmes, son côté propre à sa sensibilité et son courage, son envie d’aider et d’être libre, de s’assumer, de vivre comme un homme avec un grand H !
Si dans votre vie, vous avez un goût prononcé pour les belles choses, si vous êtes un homme animé par de vrais sentiments altruistes, si vous êtes un homme courageux ou homme rempli de vie et de joies, si vous vous avez une envie furieuse d’adhérer à la vie sans aucune violence, , si vous savez vous oublier ou vous évader vers des joies comme l’amitié, les sentiments désintéressés , là vous vous pourrez vous regardez devant un miroir jusqu’à la fin de votre vie et dire je suis ou « To be » !
En règle générale, et c’est là que Shakespeare dit vrai, il n’existe pas de demi-mesure entre « être » ou « ne pas être ».
En deux mots : on est un homme ou on ne l’est pas. Voilà la règle irréfutable qui est venu révolutionner le monde moderne, on n’est ou n’est pas ! Pourquoi diviser le monde en deux, après tout, cela pourrait paraître injuste ?
La réponse est limpide puisque pour s’épanouir, l’homme se doit d’être c’est-à-dire d’oublier tout ce qui nuit à son bonheur ou à sa liberté car un nomme qui « n’est pas » ne pourra jamais ressentir un sentiment qui le fasse revivre et vivra en révolte toute sa vie !
Prenons l’exemple de Jean Moulin, l’ancien chef de la résistance : Il s’est fait prendre par les nazis. Or pensez-vous une seule seconde qu’un homme puisse tenir sa langue lorsque les allemands torturaient les résistants ? Aucun homme n’en a le pouvoir. Or Jean Moulin qui connaissait tout parce qu’il était lui-même à la tête du réseau jusqu’à de Gaulle a tenu à la torture sans rien dire : voilà l’exemple d’un homme « qui était » ou qui faisait partie intégrante du « To be » Shakespearien !